Hotchkiss, qui était déjà l'unique importateur et distributeur des pièces détachées pour la MB, devient détenteur de la licence de fabrication de la CJ3A grâce à un contrat signé le 16 juin 1952.
En 1954 une première série de Jeeps sort de l'usine de Stain. Il s'agit de 70 véhicules entièrement assemblés avec des pièces d'origine US.
En 1955 commence réellement l'histoire de la jeep "française" avec la série JH101. Il s'agit d'une CJ3B à l'exception du moteur. En effet le nouveau moteur type Hurricane (semi-culbuté ce qui explique le capot rehaussé) est trop complexe et trop onéreux. On lui préfère le Go-Devil de la MB.
La série JH101 s'arrête en 1960 et s'élève à 3 496 exemplaires.
Une seconde série est lancée cette même année sous la désignation JH102.
Elle n'apporte pas de nouveautés majeures par rapport à la JH101 si ce n'est à partir de 1962 une motorisation diesel "usine" type Indénor 55 chevaux et à partir de 1963 un châssis long dénommé HWL.
La production de la JH102 sera de 1 134 exemplaires dont 93 diesels, elle s'arrête en 1966.
Parallèlement à la production de jeeps civiles Hotchkiss va produire, pour l'armée française entre 1957 et 1970, une version similaire à la MB sous la référence M201. Il en sera fabriqué 27 628 unités.