Road to Normandy (2004)


Et si on allait en Normandie avec nos Jeep ?

Impossible de me souvenir comment une telle idée est née, peut-être à la fin d'un repas trop arrosé ou chacun vantait la fiabilité sans faille de sa Jeep, ou peut-être au cours d'une balade par une trop chaude journée d'été.
Ce qui est certain c'est que cette idée a fini par prendre forme, le simple pari est devenu un projet, le projet une aventure.

 

 

 

 

 

 Depuis des mois chacun se préparait, révisait la mécanique, recherchait l'accessoire manquant, faisait des économies.

Et le grand jour est arrivé.


Le 1er juin 2004, chauffeurs ! à vos véhicules !


C'est en solitaire de Pralognan, d'Ugine, d'Annecy, de Vongnes et de Belley, que commence l'aventure.
Puis le convoi de 4 Jeep et d'un Dodge se constitue sous la pluie. Elle va nous accompagner durant la première demi-journée, c'est ensuite sous un beau soleil que va se dérouler notre périple.

La route ça donne faim, un petit chemin a l'écart de la circulation va nous permettre d'entamer les provisions.
A la boite de ration K, tout le monde préfère la charcuterie et le vin du Bugey.

A 70 km/h en vitesse de croisière, il n'était pas possible de rallier la Normandie en une étape, même en passant au plus court par le réseau des départementales.

Première nuit de camping à la Charité/Loire.
A peine les tentes installées que déjà le repas s'organise.

 Et oui, nos bébés consomment un peu d'essence, le parcours sera donc agrémenté de quelques visites aux stations services.

 


Après un jour et demi de route, c'est le drame !
La Jeep de Philippe décide de consommer plus de condensateurs et de vis platinées que d'essence.

Finalement le problème sera réglé sans que l'on sache s'il s'agissait d'un problème de mise à la masse (du conducteur ?) ou d'un problème de qualité des condensateurs et des vis platinées.

Pour nous remettre de toutes ces émotions, rien de tel qu'un petit casse-croute (mais ils ne font que manger ces gens là !)


Au passage on peut constater que le capot d'une Jeep ne permet pas que la lecture
des cartes d'état-major.
Moyennant l'installation d'une petite couverture à franges, la Jeep devient une table digne du plus renommé des restaurants gastronomiques (une étoile au Michelin, c'est indiqué sur le pare-choc)


La route est longue jusqu'à la Normandie, nous faisons donc une nouvelle halte au camping de Sées.
C'est l'occasion de rencontrer d'autres collectionneurs et de goûter au Calva.


Et puis finalement le 3 juin, c'est l'arrivée au camp Hillman à Colleville-Montgomery.
Les toiles de tentes sont installées pour le reste du séjour, et camouflées sous un filet afin de rester "dans le ton" vis à vis du reste du camp.

Avant de nous lancer à la découverte des plages du débarquement, une petite photo de groupe, histoire de pouvoir dire "on l'a fait !"

Eric, un collectionneur local nous ouvre la route avec son Dodge pour une première découverte des plages du secteur d'Arromanches.

Rouler sur la plage entre Asnelle et Arromanches sera un souvenir inoubliable.


Une Rochambelle entourée par deux jolies Normandes ?

Une rencontre inattendu avec un Sherman au pied des falaises d'Arromanches.

 



Ensuite, direction Sainte-Mère Eglise, Utah Beach, la pointe du Hoc, Omaha Beach, les batteries de Longues...


Mais c'est Papy-Boingthon !!???

Bébert n'est pas vétéran de cette guerre là, mais il est fier de poser à nouveau devant un Dakota.
"C'est à bord d'un modèle identique que j'ai été breveté les p'tits jeunes !".

Sur cette photo il n'y a pas Bébert, il ne maîtrisait plus assez la technique...

 

Ah le prestige de l'uniforme !
La belle Rochambelle a succombé au charme du fringant parachutiste


Tout au long de notre découverte de lieux chargés d'histoire, il y a des rencontres avec d'autres collectionneurs, avec la population et avec les vétérans.

La pointe du Hoc, symbole d'un sacrifice inutile.


Un monument pour la liberté sur la plage d'Omaha.

Et la stèle à la gloire de la Big Red One.

Ce vétéran anglais était certain d'avoir reconnu la Jeep au volant de laquelle il a traversé le désert lybien.
Malgré la barrière de la langue, c'est un bon moment de rigolade.

Il a ensuite voulu vérifier que l'entretien du moteur était aussi irréprochable que lorsqu'il était le conducteur.
Ca va Hervé, l'inspection est terminée, le moteur est propre, tu la mérites cette Jeep !

Mais la mécanique ne pouvait être qu'irréprochable compte tenu de l'expérience de notre mécano

D'autres vétérans ne se font pas prier pour grimper dans les Jeep.
"Oh what a beautiful Jeep ! But why in yellow ???"


Quelques reconstitutions permettent de voyager dans le temps, au son des cornemuses.

Michael dit "l'english" qui va tenir toute une conversation dans un anglais parfait avec un autre collectionneur devant le café Gondrée, avant de se rendre compte qu'il s'agit d'un Belge.
Trop de bière sans doute...



Aie ! Pris par la patrouille.

Et là, ce n'est pas Franck Cappa !?!?

Mais oui, c'est Cappa !

Un jeune GI soucieux de la réussite des opérations ?

Un débarquement festif.

Notre Rochambelle a rejoint quelques WACs.


Une invasion joyeuse.

Embouteillage sur la Red Ball Express ?

Comme dans Astérix, tout se termine par un banquet.


7 juin, dernier jour au camp Hilmann, il va falloir reprendre la route

Un dernier passage par la plage

Vérification des provisions.
"Water only" c'est marqué dessus !

Et c'est reparti pour 700 km de route, avec une première étape à Sées.

Quelques pauses casse-croute

et un dernier bivouac improvisé au bord de la Loire.

Le périple se termine sans aucun gros problème technique le 9 juin après environs 1400 kilomètres de voyage.

Traverser la France au volant de nos Jeep et Dodge pour participer aux commémorations du débarquement de Normandie a été une belle aventure dont le souvenir est toujours aussi vivace même deux ans après.

J'en profite pour remercier les normands de leur hospitalité, ils ont grandement contribué à rendre ce voyage inoubliable.

A la prochaine les copains...

Stef

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